Apprentissage
Entreprendre un apprentissage aux tl
Lionel a participé à son premier démontage de moteur. Âgé de 23 ans, il a terminé sa première année d’apprentissage de mécatronicien en juin dernier. Avant d’arriver aux tl, il a d’abord suivi et achevé une formation dans le théâtre en 2020. La situation sanitaire l’a alors poussé à faire le choix d’apprendre un nouveau métier. Ayant grandi dans une ferme et toujours passionné par les machines agricoles et les petites bricoles, il souhaitait travailler avec ses mains, sur des objets concrets. Il s’est donc tourné vers le métier de mécatronicien. Ce qu’il préfère dans son activité aux tl : résoudre des énigmes ! chercher les pannes, établir un diagnostic et trouver une solution adaptée.
« J’ai beaucoup aimé la philosophie des tl, notamment au niveau de l’apprentissage, où il y a une réelle volonté de former et d’accompagner ».
Pour Lionel, l’offre de formation des tl lui a offert ce qu’il recherchait. Le jeune apprenti est également conseiller municipal au sein de la commune de Moiry (VD). Avec des réunions parfois en après-midi, pas facile de jongler entre ses deux activités. « Ce qui est cool aux tl, ce sont les horaires variables. Ça me permet de parfois partir plus tôt pour mes réunions, c’est très arrangeant ».
Dans son parcours aux tl, Lionel est accompagné sur le terrain par un parrain, Carmine, qui le « coache » en lui montrant les gestes, les techniques, qui lui fait bénéficier de son savoir-faire et de son expérience. Le but est de suivre l’apprenti durant sa première année, afin de lui permettre de progressivement devenir autonome. « Je lui donne les astuces du métier, je jauge ses capacités et je l’accompagne pour qu’il devienne autonome » détaille Carmine. « Avec Lionel ça se passe très bien, je l’ai guidé les 6 premiers mois, puis j’ai pu le laisser faire par lui-même ». Pour l’apprenti, son parrain a été très important dans son apprentissage du métier. « En arrivant ici, je m’attendais à recevoir des ordres et à simplement les exécuter. Avec Carmine, j’ai vite compris que ce ne serait pas comme ça (rires). Il me laisse beaucoup essayer de faire les choses par-moi-même, il m’oblige à réfléchir mes actions. Je lui en suis reconnaissant, car je me suis rendu compte que le métier demande d’être autonome, de savoir se débrouiller ».
Les tl accompagnent 60 jeunes professionnel·le·s dans treize corps de métiers différents.