125 ans traversés en commun
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125 ans traversés en commun

Par Alexandra Gindroz
12 Juil 2021

Nous fêtons cet été les 125 ans de notre réseau. Clin d’œil de l’Histoire, c’est aussi cette année que nous célébrons le premier coup de pioche de la future ligne du tramway ! Les festivités auront lieu le 28 août, à un jour près de l’exacte date de l’inauguration officielle du premier tramway lausannois en 1896. Nous avons la chance unique de célébrer cette année notre histoire passée, présente et future.

Où se tisse la plus grande toile d’araignée de Lausanne?
Découvrez quelques aspects insolites ou inattendus des tl sur le mini-site dédié : https://125ans.t-l.ch et parcourez cet été le réseau tl à travers un jeu de piste à faire en transports publics dès le 26 juillet. Guidé par la voix de notre fondateur, Adrien Palaz, laissez-vous emmener sur les traces de la légende des lions qui se prélassaient à Lausanne à la fin du 19e siècle. Toutes les informations seront disponibles sur https://125ans.t-l.ch.

Le tramway ou le mythe fondateur
En 1896, quand Adrien Palaz inaugure le tout premier réseau de tramways lausannois et fonde ainsi les tl, il est loin d’imaginer l’élan qu’il vient de donner aux transports publics. Avec les premiers trams, et au fur et à mesure du développement rapide du réseau, cet ingénieur visionnaire met à disposition des habitants un transport moderne. Depuis, les tl rapprochent les gens, facilitent les déplacements et innovent, comme en 1932, avec la création du premier trolleybus de Suisse ou en 2008, avec la mise en service du m2, premier métro automatique de Suisse.

Prêts à démarrer la construction d’une nouvelle ligne de tramway entre Lausanne-Flon et Villars-Ste-Croix-Croix-du-Péage, les tl se plongent dans leur histoire et la partagent. En partenariat avec le musée historique de Lausanne, le mini-site 125ans.t-l.ch fait parler les souvenirs et les images d’archive. De l’arrivée du trolleybus aux métros, en passant par les télécabines de l’expo ’64, c’est l’occasion d’observer l’évolution de la flotte et de redécouvrir la ville de Lausanne telle qu’elle a été : la rue Haldimand avec des rails, la place de la Sallaz dernier bastion avant la campagne et le transport de boilles à lait sur le Grand-Pont. Adrien Palaz servira aussi de guide aux participants d’un jeu de piste à faire en transports publics. Vous connaissez sans doute cette légende qui raconte que deux lions se prélassaient à Lausanne à la fin du 19e siècle ? Elle est à l’origine du nom de la rue du Lion d’or. Si non, le podcast disponible sur 125ans.t-l.ch dès le 26 juillet vous emmènera sur leurs traces.

Au cœur de la vie des gens
Partenaires historiques des évènements culturels, économiques ou sportifs, les tl ont été de toutes les fêtes ! Ils ont transporté les supporters de la Coupe du Monde de football en 1954, les athlètes des Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2020, les fans de Michael Jackson et des Pink Floyd, les spectateurs de la Nuit des Musées, les exposants et les visiteurs du Comptoir Suisse, pour n’en citer que quelques-uns. Si les conductrices et conducteurs se rappellent la prise d’assaut des bus à la Pontaise, les Lausannoises et Lausannois ont de multiples anecdotes en lien avec les tl ! Autant de preuves que les tl, qu’ils soient orange ou bleus, font partie intégrante du quotidien des gens.

Ils font le tour du monde une fois par jour
Passé de quelque 11 kilomètres de voies en 1900, le réseau des tl s’étire aujourd’hui sur 260 kilomètres. Pour assurer la desserte de Lausanne, son agglomération et la région, les conductrices et conducteurs réalisent le tour de la terre une fois par jour. Les tramelots ne sont plus, mais de nouveaux métiers ont émergé, notamment avec l’arrivée du métro m2. Les tl comptent plus de 1’600 collaboratrices et collaborateurs. Dans les couloirs des transports publics lausannois, se croisent des conductrices et conducteurs, mais aussi des architectes et des juristes, une peintre en carrosserie, des analystes et des communicants, des ingénieures en génie civil ou des urbanistes, des logisticiens et des mécaniciennes de train. La conjugaison d’une multitude de talents est indispensable pour faire fonctionner un réseau de 45 lignes 7 jours sur 7.

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