Les tl sens dessus dessous
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Les tl sens dessus dessous

Par Joelle Loretan
04 Oct 2022

Le samedi 1er octobre, les tl ont célébré les 175 ans du chemin de fer suisse. Pour l’occasion, trolleybus et rames du métro m2 étaient à découvrir sous toutes leurs coutures, dans les ateliers de la Borde et de Vennes.

Sur le site de la Borde, on assure l’entretien et les réparations des bus ; à Vennes, on assure la maintenance et le dépôt des rames du m2. Durant toute la journée, le public a pu découvrir les coulisses des deux sites et échanger avec les équipes présentes sur place.

Le dessus à la Borde

« Et bien maintenant on sait ce qu’il y a sur un bus » lance un papa à son fiston alors qu’ils redescendent les quelques marches qui les ont menés, quelques minutes plus tôt, à une passerelle en hauteur. De là-haut, les visiteur·euse·s découvraient le fonctionnement d’un trolleybus à double articulation, totalement électrique. Sur le toit (de 25 mètres de longueur), on y découvre le rôle des batteries de traction (pour stocker l’énergie), des onduleurs (pour la gestion de la traction) ou encore les indispensables résistances de freinage (qui ralentissent le véhicule avant le freinage mécanique).  Il était également possible de grimper sur la plateforme élévatrice d’un véhicule d’intervention et d’en apprendre davantage sur l’entretien de la « toile d’araignée », soit les 300 km de lignes aériennes qui alimentent le réseau et permettent la circulation des trolleybus. Plus loin, les mécanicien·ne·s du jour pouvaient s’essayer à la réparation d’une ligne aérienne, ou encore découvrir l’incroyable organisation interne nécessaire à l’exploitation du réseau. Une dernière photo prise derrière le volant d’un des premiers trolleybus lausannois, datant de 1932, avec casquette et gilet d’époque, avant de quitter l’entrepôt de la Borde pour se rendre aux ateliers de Vennes.

Le dessous à Vennes

Au nord de la ville, on pouvait guigner sous le ventre du m2 pour découvrir la mécanique, grimper dans une rame, visiter les bureaux et visionner la projection d’un film sur l’histoire du m2. Mais les ateliers de Vennes, c’est aussi le fief des intervenant·e·s de terrain pour le métro m2 (ITSQ), métier aux multiples facettes et unique en Suisse. « Nous renseignons les client·e·s sur le terrain, mais nous avons également la responsabilité d’ouvrir la ligne tous les matins en pilotant manuellement le métro avant sa mise en exploitation automatique. Nous vérifions ainsi qu’il n’y ait pas de problèmes ou d’objets sur les rails. Nous faisons également le tour des stations pour vérifier que les portes métalliques soient ouvertes et les escalators fonctionnels », précise une employée.

Derrière elle, une imprimante 3D est en mouvement. On s’approche et un automaticien nous aborde. « Aujourd’hui, on imprime des porte-clés à offrir aux visiteur·euse·s, mais habituellement, on l’utilise lorsque des petites pièces cassent, comme des fermoirs ou des supports. C’est pratique, parce qu’on peut les dessiner et les produire directement sur place ». On pouvait également découvrir ces drôles d’engins montés sur des pneus en caoutchouc et des roues ferroviaires. Ces « véhicules rails-routes » permettent les opérations de maintenance, de révision et de dépannage sur le m2. Enfin, un espace d’exposition présentait les projets de développement prévus sur le m2 et le m3, mais également sur le tramway et le LEB.

Si cette journée a été l’occasion pour le public de découvrir les coulisses des ateliers, elle a également permis aux collaboratrice·teur·s d’échanger avec leurs client·e·s.

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